jeudi 15 octobre 2009

Une différence de taille, laquelle direz-vous ?

La différence c'est que dorénavant je vais gérer et travailler mon image, idée qui ne me venait pas du tout avant.

Je vais insister sur mon travail, ma fatigue, mon temps libre rare, le mal que me donnent les enfants.

Je vais arrêter de dire que tout va bien sans détails : au contraire je vais détailler, en insistant sur tous les trucs fatigants et prenants.

mardi 13 octobre 2009

Quand je dis qu'on me voit comme quelqu'un de sérieux, on se trompe. Ou plutôt, à côté de ce sérieux, qui m'a amené à avoir au fil du temps des diplômes, un emploi, un mari, des enfants, on peut observer si l'on fait attention une grande douleur. Une douleur et une peine qui ne s'expriment pas. Mais que je dois exprimer et dont je dois me défaire.

Les quelles ? Celle de me faire piquer pas mal de trucs par Elia. Quoique maintenant, les choses sont plus faciles à gérer. Il semble qu'Elia va se coller à la famille qu'elle vomissait il y a six ans. Mais après tout, il ne lui reste que cela, puisqu'elle est tout à fait incapable d'avoir des amis. Elle va chercher à occuper le terrain, comme elle le faisait avec les parents avant.

Le mieux est de lui laisser cet os à ronger : cette famille m'importe peu, elle ne m'a pas assez apporté affectivement. Ou plutôt, elle m'a apporté un certain nombre de choses, mais cet apport est fini, pas achevé je veux dire, mais il va d'un point a à un point b et pas au delà : pour aller au delà, j'ai, jsutement ma propre famille, mes amis, mon boulot : comme je l'ai toujours eu.

Toujours eu, mais il est vrai que depuis 10 ans, je suis revenue vers la famille en me reprochant de ne pas lui avoir donné assez d'importance. Et en effet, j'avais mes amis, ma vie, mes activités. Et ma famille n'en savait rien. Toute ma famille. Ils ne savaient que ce que je montrais.

J'ai trouvé que ce n'était pas bien et je me suis rapproché d'eux : et là j'ai constaté que ça n'était pas si top, que finalement la distance avait ses avantages.

Je vais donc reprendre la distance que j'avais avant, mais avec une diférence de taille.

dimanche 11 octobre 2009

A ce propos j'ai compris dernièrement quelque chose : tu as fait une sorte de transfert sur Elia.

Tu as vu en elle un second toi quand elle s'est trouvé enceinte :

Je ne sais pourquoi, mais "on" (qui est ce "on" ?) semble avoir douté de ta capacité à être une maman. Qui en doutait ? Ton mari ? tes amies ? Je ne sais. Mais tu as souffert de ce doute, que je n'ai jamais perçu.

Quand Elia a à son tour été enceinte, et que son entourage a douté de sa capacité à avoir et assumer l'enfant, tu t'es souvenu de tes propres doutes, ou des doutes des autres, qui t'avaient blassés, et tu l'as alors soutenue. C'était si énorme pour toi que rien d'autre ne comptait.

D'où ta réaction.

Moi, je suis hélas dans la situation inverse : je ne suis pas l'outsider, mais la tenante du titre. Tout le monde me voit comme une personne sérieuse, responsable, peut-être un peu fofolle parfois dans ses réactions mais responsables sur le global. Pas besoin de soutien. Mais Elia, isolée, critiquée, appelle ta compréhension...

Je comprends.

Mais ce qui continue de m'échapper, c'est que tu trouves apparemment normal ce que Elia a fait à ta fille : dire du mal d'elle à ses amies par derrière, c'est tout à fait indigne d'une amie, c'est incorrect et c'est très forube : tu devrais au moins trouver Elia antipathique d'avoir fait cela, et au pire, instable... Mais non. ça te semble normal.

Alors là, je suis surprise.

mercredi 7 octobre 2009

Les sentiments amers sont un poison.
Dans cette histoire, je me sens blessée, à mon corps défendant. Je voudrais ne pas l'être. Je voudrais être au dessus de ça. je ne le suis pas. J'avais une amie, je l'ai défendue contre les avis et les jugements sévères d'Elia et ses amies à une certaine époque, je m'attendais à ce que mon amie, Tina, me respecte comme je l'ai respectée.

Et non. Tu as préféré demeurer dans tes certitudes et tes grands sentiments.

mardi 6 octobre 2009

Pourquoi, quand je t'ai parlé d'elle, tu n'as pas cherché à me comprendre ? Nous sommes amies, d 'abord. je veux dire : ton amie, c'est d'abord moi. pas elle.

Je crois que tu es de ces gens qui ne peuvent d'empêcher d'aider les gens "à problèmes". Or, comme Elia est une personne à problème, tu as voulu le faire le don de ton amitié et de ta tolérance.

je t'ai alors écrit pour te dire qu'Elia était une personne à qui on ne pouvait pas faire don de son amitié. Elle n'a pas, n'a jamais eu et n'aura jamais d'amis. Le concept lui est étranger : il lui faudrait écouter les gens, regarder autour d'elle, autre chose qu'elle et elle ne sait pas le faire. Elle ne l'a jamais fait. Je t'ai avertis que tu courrais à l'échec.

Mais quel échec? Moi, je pensais à l'échec de la relation. Mais tu avais sûrement un autre point de vue sur la relation.

Deux ans après, Elia se méfie de toi et ne souhaite plus te voir. Vous avez été, pour elle, de grandes amies, et puis il y a eu une rupture.

La rupture ne m'a pas surprise, elle était prévisible, puisqu'Elia ne peut avoir d'amis, juste des personnes qui la prennent comme elle est. Et voilà ce que tu n'as pas tout à fait fait : un jour, tu ne lui as pas tout à fait cédé dans un incident. Elle en a déduit que tu n'étais pas son amie. Moi, je croyais naïvement que tu comprendrais alors que j'avais raison : les rapports avec Elia étaient impossible.

Mais ça n'est pas ce qui s'est passé. Tu avais à l'époque agi selon des principes et ces principes n'ont pas changé. Elia a évolué, mais tu portes toujours le même regard sur elle, au nom de tes principes.

J'aurai voulu que tu laisses l'amitié dominer. Que tu te dises que nous n'étions pas d'accord, certes, mais que nous étions amies. Mais tu t'es vexée. Tu ne réponds qu'à peine à mes mails. Moi, j'aurais voulu que tu me dises : tu avais raison, on ne peut être ami avec elle. Mais tu ne me le diras jamais, car tu as placé le problème ailleurs : que lon puisse ou pas être amie avec elle est secondaire : ce qui prime, c'est que tu estimais qu'elle avait raison d'agir comme elle agissait, car tout être humain est libre, et tu ne voulais pas voir dans ses actes les prémices d'une catastophe, comme moi. Il fallait selon toi lui laisser sa chance et le droit d'agit comme elle l'entendait. Et moi, je voulais clamer haut et fort la catastrophe à venir. Et toi, tu ne voulais pas :elle devait être libre.

Après ça, que l'on puisse être amie ou pas avec Elia était secondaire.

Mais ce désaccord nous a séparé. J'en suis triste.