Pourquoi, quand je t'ai parlé d'elle, tu n'as pas cherché à me comprendre ? Nous sommes amies, d 'abord. je veux dire : ton amie, c'est d'abord moi. pas elle.
Je crois que tu es de ces gens qui ne peuvent d'empêcher d'aider les gens "à problèmes". Or, comme Elia est une personne à problème, tu as voulu le faire le don de ton amitié et de ta tolérance.
je t'ai alors écrit pour te dire qu'Elia était une personne à qui on ne pouvait pas faire don de son amitié. Elle n'a pas, n'a jamais eu et n'aura jamais d'amis. Le concept lui est étranger : il lui faudrait écouter les gens, regarder autour d'elle, autre chose qu'elle et elle ne sait pas le faire. Elle ne l'a jamais fait. Je t'ai avertis que tu courrais à l'échec.
Mais quel échec? Moi, je pensais à l'échec de la relation. Mais tu avais sûrement un autre point de vue sur la relation.
Deux ans après, Elia se méfie de toi et ne souhaite plus te voir. Vous avez été, pour elle, de grandes amies, et puis il y a eu une rupture.
La rupture ne m'a pas surprise, elle était prévisible, puisqu'Elia ne peut avoir d'amis, juste des personnes qui la prennent comme elle est. Et voilà ce que tu n'as pas tout à fait fait : un jour, tu ne lui as pas tout à fait cédé dans un incident. Elle en a déduit que tu n'étais pas son amie. Moi, je croyais naïvement que tu comprendrais alors que j'avais raison : les rapports avec Elia étaient impossible.
Mais ça n'est pas ce qui s'est passé. Tu avais à l'époque agi selon des principes et ces principes n'ont pas changé. Elia a évolué, mais tu portes toujours le même regard sur elle, au nom de tes principes.
J'aurai voulu que tu laisses l'amitié dominer. Que tu te dises que nous n'étions pas d'accord, certes, mais que nous étions amies. Mais tu t'es vexée. Tu ne réponds qu'à peine à mes mails. Moi, j'aurais voulu que tu me dises : tu avais raison, on ne peut être ami avec elle. Mais tu ne me le diras jamais, car tu as placé le problème ailleurs : que lon puisse ou pas être amie avec elle est secondaire : ce qui prime, c'est que tu estimais qu'elle avait raison d'agir comme elle agissait, car tout être humain est libre, et tu ne voulais pas voir dans ses actes les prémices d'une catastophe, comme moi. Il fallait selon toi lui laisser sa chance et le droit d'agit comme elle l'entendait. Et moi, je voulais clamer haut et fort la catastrophe à venir. Et toi, tu ne voulais pas :elle devait être libre.
Après ça, que l'on puisse être amie ou pas avec Elia était secondaire.
Mais ce désaccord nous a séparé. J'en suis triste.
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