Quand je dis qu'on me voit comme quelqu'un de sérieux, on se trompe. Ou plutôt, à côté de ce sérieux, qui m'a amené à avoir au fil du temps des diplômes, un emploi, un mari, des enfants, on peut observer si l'on fait attention une grande douleur. Une douleur et une peine qui ne s'expriment pas. Mais que je dois exprimer et dont je dois me défaire.
Les quelles ? Celle de me faire piquer pas mal de trucs par Elia. Quoique maintenant, les choses sont plus faciles à gérer. Il semble qu'Elia va se coller à la famille qu'elle vomissait il y a six ans. Mais après tout, il ne lui reste que cela, puisqu'elle est tout à fait incapable d'avoir des amis. Elle va chercher à occuper le terrain, comme elle le faisait avec les parents avant.
Le mieux est de lui laisser cet os à ronger : cette famille m'importe peu, elle ne m'a pas assez apporté affectivement. Ou plutôt, elle m'a apporté un certain nombre de choses, mais cet apport est fini, pas achevé je veux dire, mais il va d'un point a à un point b et pas au delà : pour aller au delà, j'ai, jsutement ma propre famille, mes amis, mon boulot : comme je l'ai toujours eu.
Toujours eu, mais il est vrai que depuis 10 ans, je suis revenue vers la famille en me reprochant de ne pas lui avoir donné assez d'importance. Et en effet, j'avais mes amis, ma vie, mes activités. Et ma famille n'en savait rien. Toute ma famille. Ils ne savaient que ce que je montrais.
J'ai trouvé que ce n'était pas bien et je me suis rapproché d'eux : et là j'ai constaté que ça n'était pas si top, que finalement la distance avait ses avantages.
Je vais donc reprendre la distance que j'avais avant, mais avec une diférence de taille.
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